Nous proposons une offre complète de numérisation d’environnements, de sites, de monuments ou d’objets par photogrammétrie. Les modèles 3D sont élaborés à partir de campagnes de prises de vues photographiques menées à différentes échelles et adaptées en fonction du contexte d’intervention (configuration, accessibilité, dispositions réglementaires, etc).
Les clichés issus de ces campagnes sont préparés puis traités à l’aide de la solution logicielle la plus pertinente en fonction du projet. Une part importante de notre chaîne de traitement repose sur des solutions open source afin de favoriser le portage de l’ensemble des délivrables sur différentes plateformes, permettant ainsi d’associer les parties prenantes aux différentes étapes de nos projets, en particulier lors des points d’étapes ou pour la validation des délivrables.
Prise de vue terrestre
Les campagnes de prise de vue terrestre sont effectuées suivant un protocole et un équipement adaptés à la configuration du site à traiter. Les prises de vue réalisées à hauteur humaine sont ainsi complétées par des prises de vue déportées sur perche télescopique (jusqu’à 6m de hauteur) afin de favoriser un meilleur recouvrement vertical.
La mise à l’échelle des modèles photogrammétriques et le géoréférencement sont ensuite assurés par le levé des points de contrôle à l’aide d’un GPS différentiel ou par l’intervention d’un géomètre partenaire. Au besoin, toute information topographique plus ancienne pourra être intégrée et prise en compte pour procéder au référencement.
Prise de vue aérienne
Les prises de vue aérienne sont réalisées à l’aide d’aéronefs télépilotés à voilure fixe (« aile volante ») ou à voilure tournante (« drone multicoptère »), dont la mise en œuvre est fonction de l’étendue de la couverture attendue ou de la complexité du volume à numériser. Les différentes altitudes de survol et les modes de pilotage (manuel ou programmé) peuvent être combinés pour offrir une numérisation multiscalaire du site et de son environnement. Au besoin les prises de vue aériennes sont complétées par des prises de vue au sol. Lorsque que les zones à couvrir présentent des surfaces trop importantes ou difficilement accessibles, des alternatives faisant appel à l’imagerie satellitaire ou aux campagnes de photographies aériennes anciennes peuvent être envisagées.
Les prestations de prises de vues aériennes par drones sont effectuées dans le respect de la réglementation locale. Sur le territoire français, elles sont opérées dans le cadre d’activités particulières déclarées auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et sont soumises à autorisation délivrée avec un délai d’au moins 5 jours ouvrés. Nos drones sont homologués et exploités professionnellement (n°ED4326).
Reconstruction des modèles
En s’appuyant sur une multitude de clichés photographiques, la photogrammétrie permet de retrouver la structure géométrique d’une scène comprenant non seulement l’objet à numériser, mais également les positions des points de vue. Suivant les algorithmes utilisés, il est alors possible d’obtenir un nuage de points denses et colorisés à partir desquels est calculé un modèle 3D composé de facettes triangulaires. La projection des photographies sur ce modèle permet ensuite de produire une texture documentant les détails de la surface de l’objet. Toutes ces étapes, plus ou moins automatisées suivant les logiciels utilisés, permettent de produire une quantité importante de données que l’on pourra ensuite exploiter en fonction des objectifs recherchés : affichage de nuages de points ou de maillage, recalage de photographies complémentaires ou anciennes, support pour réaliser des modélisations originales.
Édition et valorisation des modèles
Une fois mises à l’échelle et géoréférencées, les modélisations sont nettoyées, parfois assemblées lorsque plusieurs passes ont été nécessaires, et optimisées en fonction des besoins. Les opérations de retopologie permettent d’exprimer le volume de l’objet suivant un maillage régulier à base de polygones quadrangulaires, souhaitées pour certaines applications en 3D temps réel ou bien encore lorsque l’on cherche à reconstruire les lacunes. En complément, la segmentation des lignes de construction des objets peuvent aider pour reconstruire les objets en modélisation « classique », c’est-à-dire par extrusion d’un profilé le long d’un chemin, ou part révolution autour d’un axe de rotation. Ces volumes plus ou moins complexes peuvent être corrigés et fermés pour ensuite être prototypés sous forme de maquette.
L’édition des modèles photogrammétriques peut s’appliquer à toute échelle, quelque soit l’objet prit en compte, qu’il s’agisse d’un monument complet ou d’une de ses composantes architectoniques, d’un élément mobilier ou bien encore d’un environnement…